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Les bébés non désirés sont maintenant recueillis dans un hôpital de Vancouver

L’hôpital St. Paul à Vancouver est le premier en Amérique du Nord où les mères désespérées peuvent y laisser leur bébé.

Au 12e siècle, des églises avaient une « trappe » pour les bébés non désirés où les mères abandonnaient leur petit. Une alarme se faisait alors entendre pour indiquer la présence d’un enfant.
 
L’hôpital St. Paul, au centre-ville de Vancouver, est le premier établissement en Amérique du Nord à offrir une version moderne de cette « trappe », alors que la coutume est très répandue en Asie et en Europe.
 
Sous le signe d’un ange près de l’entrée de l’hôpital à Vancouver, il existe un « dépôt » pour bébés non désirés. Quand la porte de garde s’ouvre, il y a un délai de 30 secondes avant qu’une alarme retentisse pour indiquer au personnel la présence d’un bébé.
 
Pour les spécialistes, certaines femmes ne connaissent pas les solutions qui s’offrent à elles et l’abandon est la seule qu’elles envisagent. On ne souhaite pas encourager les femmes à abandonner leur enfant, mais si elles ont à le faire, vaut mieux que ce soit dans un hôpital.
 
On espère ainsi trouver moins de bébés morts, tués par des mères désespérées, ou encore abandonnés. Depuis 15 ans, on a enregistré sept cas d’abandon. Il est criminel d’abandonner son bébé en mettant sa vie en péril, mais dans un hôpital, la loi ne s’applique pas, car on prendra soin du petit avant qu’il ne soit placé sous les soins du ministère.
 
On assure que personne ne tentera de retrouver les mères qui choisissent l’option de l’hôpital St. Paul, rapporte Parent Central.