Les commotions cérébrales liées à la dépression chez les adolescents
Plusieurs recherches et même des documentaires faisant état des conséquences néfastes des commotions cérébrales mettent en lumière les dangers reliés aux sports de contact.
La préoccupation première constitue la détection des commotions. Elles peuvent avoir lieu au football, comme dans un accident de voiture ou une chute d’un trampoline, rapporte She Knows. Et bien que l’enfant semble aller bien, des dommages peuvent quand même avoir affecté leur cerveau.
La recherche dont il est question ici a été menée en 2007 et 2008 auprès de plus de 36 000 jeunes de 12 à 17 ans. Sur cet échantillon, 2,7 % avaient souffert de commotion, et 3,4 % de ceux-ci avaient reçu un diagnostic de dépression.
Jeffrey Max, psychiatre, se spécialise dans les conséquences dues aux traumatismes crâniens chez les enfants et adolescents. « Durant notre recherche, nous avons découvert qu’environ 10 % des enfants présentaient les symptômes d’une dépression importante 6 mois après une commotion cérébrale. »
De plus, il est prouvé que les enfants ayant subi ce genre de blessure ont plus de difficulté à contrôler leur humeur et sont plus enclins à développer le TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité).