Les effets du baby-boom
Il n’y a pas que de bons côtés à la soudaine hausse des naissances dans la région de Montréal… En plus des difficultés à faire un suivi de grossesse chez les femmes enceintes, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) souhaite imposer un quota d’accouchements à 2 500 annuellement.
Selon le personnel des départements d’obstétrique et gynécologie, entre 2 700 et 2 800 accouchements seraient des statistiques plus représentatives de la situation actuelle.
Par ailleurs, la docteure Marie-Josée Bédard a fait parvenir une lettre à la direction du CHUM et dénonce cette décision. « Restreindre davantage le nombre d’accouchements au CHUM équivaudrait à restreindre l’accès à une salle des urgences, en sachant que les patients ne peuvent être dirigés vers aucun autre centre », a-t-elle mentionné.
L’attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux, Isabelle Merizzi, n’a pas tardé à réagir lorsqu’elle a été mise au courant des effets du baby-boom : « Il n’est pas question que le CHUM ferme ses portes pour les femmes qui veulent accoucher. Personne ne sera refusé à la porte. Nous avons éclairci la situation. »
Parmi les solutions envisagées, le transfert des femmes enceintes vers d’autres centres hospitaliers pour leur suivi de grossesse et concentrer les grossesses à risques au CHUM.