Les enfants partagent plus lorsqu’il y a un témoin

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Une étude intéressante, menée au Michigan, a fait valoir que malgré leur connaissance sur la générosité et le partage, les enfants sont toujours réticents à partager. D’autre part, à l’Université Yale, les résultats vont plus loin. Ils démontrent que la « réputation » a son importance même chez les enfants, et ce, dès 5 ans.

En d’autres mots, les participants, et ce, presque à l’unanimité, partageaient uniquement lorsque l’autre avait vu le « contenu à partager ». Si, par exemple, l’autre enfant n’avait pas connaissance des autocollants qu’il avait en sa possession, il les cachait. En contrepartie, dès que le pot aux roses était découvert, immédiatement, l’enfant donnait généreusement.

Il s’agit d’un comportement qui fait passer la réputation sociale en avant-plan et qui a surpris les chercheurs. Habituellement, le discernement du jugement social débute tranquillement vers 8 ans. Or, l’étude a démontré que dès 5 ans, les jeunes comprenaient l’impact positif lorsqu’on pouvait témoigner de leur générosité.

En Allemagne, une autre recherche voulait comparer le comportement de singes du même âge que les enfants, afin de voir si l’impact social chez les primates se développait de la même façon. Finalement, les singes agissaient exactement de la même façon, que leurs pairs en soient témoins ou non.

Ainsi, la conscience de l’impact social est uniquement ancrée chez l’humain.