Les enfants qui habitent dans des milieux défavorisés risquent plus d’être obèses
Des chercheurs ont analysé les données provenant de 17 530 enfants de 5 ans, qui vivaient dans 4700 quartiers différents partout aux États-Unis. Ils ont ajusté les résultats pour tenir compte du statut économique de la famille, de la composition de celle-ci, du niveau d’éducation de la mère ainsi que du temps passé par l’enfant à regarder la télévision.
Malgré ces ajustements, les enfants qui vivaient dans des quartiers pauvres avaient 28 % plus de chances d’être obèses, et les enfants vivant dans les quartiers de classe moyenne avaient 17 % plus de chances, comparativement aux enfants vivant dans les quartiers affluents.
Selon l’étude, le fait de vivre dans un quartier à forte proportion ethnique réduisait quant à lui le risque d’obésité de 20 % pour les enfants.
« Nous savons qu’il existe des caractéristiques spécifiques pour les familles et les enfants qui sont associées à l’obésité. Ces relations sont plutôt bien comprises, mais nous ne comprenons pas encore parfaitement l’influence du milieu et de la communauté, par exemple les caractéristiques sociales et démographiques du milieu dans lequel les gens vivent », a expliqué le sociologue Justin Denney, selon MedicalNewsToday.
Près de 32 % des enfants américains sont en surpoids ou obèses. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Social Science & Medicine.