Les grands prématurés survivent plus souvent qu’avant, mais ont aussi plus de séquelles
Malgré les avancées scientifiques dans le domaine, la date « limite » de 24 semaines semble toujours de mise. Une nouvelle étude menée par le Medical Research Council en Grande-Bretagne a comparé un groupe de bébés nés entre 22 et 26 semaines de grossesse en 2006 à un groupe nés entre 22 et 25 semaines en 1995.
Une amélioration significative pour les bébés nés à partir de 24 semaines a été constatée, c’est-à-dire que la survie est passée de 40 à 53 % durant la décennie. De façon générale, 11 % de plus de ces bébés ont survécu jusqu’à l’âge de 3 ans sans handicap. Mais les chances de survie sans séquelles pour les bébés nés entre 22 et 25 semaines sont restées les mêmes, c’est-à-dire environ une sur cinq.
Il n’y a eu que quelques rares cas de bébés nés avant 24 semaines qui ont survécu, a affirmé l’un des auteurs de l’étude, le professeur Neil Marlow, selon le Daily Mail.
Les grands prématurés, nés avant 27 semaines de grossesse, font souvent face à de nombreux problèmes de santé importants, par exemple des troubles pulmonaires, des difficultés d’apprentissage ou de la paralysie cérébrale.