Les personnes ayant survécu à un cancer infantile sont plus à risque une fois adulte
Les personnes qui ont survécu à un cancer durant leur enfance ont plus de chances de développer un deuxième cancer et ont un taux de moralité supérieur à celui de la population en général.
C’est ce que dévoile deux études, une du Journal of the American Medical Association (JAMA) et une autre du Journal of the National Cancer Institute (JNCI).
Après avoir étudié les données de 18 000 enfants de moins de 15 ans qui ont survécu pendant au moins 5 ans après un diagnostic de cancer, on constate que le taux de mortalité de ces survivants est supérieur de onze fois à celui de la population en général. Le taux diminue en vieillissant, mais même 45 ans après le diagnostic, le taux de mortalité est trois fois supérieur à la normale.
Les rechutes, les maladies cardiovasculaires et un deuxième cancer sont les principales causes de décès. De plus, on ajoute que le risque de développer un deuxième cancer devient plus élevé avec l’âge, et ce, jusqu’à 30 ans après le diagnostic du premier.
Les chercheurs attribuent tous ces inconvénients aux traitements de chimiothérapie et de radiothérapie reçus lors d’un premier cancer.
C’est pourquoi les personnes ayant combattu la maladie durant leur enfance devraient avoir un suivi médical à très long terme ensuite.