Les plastiques reliés à une ménopause précoce
Une vaste étude regroupant 26 000 femmes de 18 à 65 ans démontre qu’il existe un lien clair entre le plastique et la ménopause précoce. Pour être plus précis, ce sont des composés chimiques du plastique, les hydrocarbures perfluorés (PFC), qui sont responsables de cette perturbation.
Selon le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, une grande exposition aux PFC mènerait à une ménopause vers l’âge de 42 ans. Selon les observations recueillies durant l’étude, on croit notamment que les femmes conservent un trop haut taux de PFC, car elles ne peuvent plus l’évacuer par leur sang menstruel.
Toutefois, les recherches doivent se poursuivre pour confirmer les résultats et connaître la cause exacte de ce lien entre les PCF et une ménopause à un plus jeune âge.
Les PFC sont reconnus pour provoquer de nombreux effets indésirables sur l’humain. Ils augmentent notamment les risques cardiovasculaires, en plus d’être à l’origine d’une déficience du système immunitaire.