Les rêves d’épicurien de Benoit Brière

Crédit:

Il y a trois ans, alors qu’il jouait dans la pièce Oscar au Théâtre du Vieux Terrebonne, Benoit Brière avait accepté d’être le porte-parole du Festival des vins de Terrebonne, mais malheureusement, il n’avait pas eu le temps d’en profiter comme il l’aurait aimé.

Cette année, il récidive, mais cette fois avec Marc Hervieux à ses côtés. « J’aime profondément ce coin de pays, l’île aux moulins à Terrebonne c’est vraiment magnifique, ensuite je suis un épicurien et quand on m’a dit que Marc Hervieux y serait aussi, je me suis dit : “Oh mon dieu. On va virer la place à l’envers, mais tant pis.”, lui et moi on est pareil. D’abord, on a le même casting (rires), on est bien enveloppés (rires), mais on est deux épicuriens qui aiment le bon vin et la bonne nourriture », confiait Benoit Brière à BUM Interactif Groupe.

Selon Benoit, qui a déjà vécu l’expérience du Festival, on peut y faire des découvertes extraordinaires de producteurs et d’importateurs privés. D’ailleurs, il se fait un devoir de remettre une fois de plus son adresse courriel à ceux qui seront sur place afin d’être informé sur leurs produits.

Lorsqu’il parle de bon vin, Benoit tient à faire la part des choses. « Si pour vous c’est du Harfang des neiges ou autres, c’est correct. Bon. Ça veut dire que vous avez l’estomac bien accroché (rires), mais un bon vin c’est selon les goûts. C’est certain que lorsque l’on commence à goûter à des vins de grande qualité, c’est difficile de revenir. Mais qui dit qualité ne veut pas dire dispendieux non plus. Il y a de grands vins pour aussi peu que 12-13 $. Le Festival, c’est l’endroit pour faire ce genre de découverte. »

Présentement, en raison des rénovations à venir chez lui, il n’a pas une cave à vin intéressante, mais au Festival il passera déjà ses commandes et après les rénovations, il pourra tout remettre en place.

Le fier épicurien qu’il est, avoue bien humblement qu’il aimerait un jour avoir son propre vignoble. « Ma blonde, qui est aussi une épicurienne, et moi-même, avons déjà parlé de projets futurs une fois que les enfants seront grands. On se disait que peut-être une table champêtre ce serait l’fun, mais j’avoue que d’acheter un petit quelque chose dans le sud de la France ou en Toscane, deux endroits qu’on adore, ce serait merveilleux. Cela dit, je ferais mes devoirs et je serais bien conseillé, mais j’aimerais ça. Par contre, le vin conserverait son nom, si par exemple c’est un Domaine quelque chose, il ne porterait pas mon nom, car pour les Français ou les Toscans, Benoit Brière ça ne dit pas grand-chose. Mais oui, ce sont des rêves d’épicurien. »

En janvier prochain, Benoit sortira de sa sabbatique pour reprendre La Cage aux folles. Il se dit privilégié, car il a plusieurs offres sur la table, dont un tournage d’une nouvelle émission de télévision qui pourrait voir le jour. Il se croise les doigts. Bien que le théâtre soit son « dada », il s’ennuie aussi des tournages. À la télévision, son dernier projet était Musée Eden il y a trois ans et au cinéma, c’était Le sens de l’humour il y a deux ans.

Photo : Dany Desgagné