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Dans les coulisses

Les statistiques de Jakub Dobes sont affreuses cette saison

Une fiche de 3-5-0, une moyenne de buts alloués de 4.50 et un taux d’efficacité de .862.

Quand on regarde ces chiffres-là, on ne pense pas à un gardien de but qui connaît beaucoup de succès depuis le début de la saison. Et ces chiffres-là appartiennent au gardien du Rocket de Laval, Jakub Dobes.

Ses coéquipiers ne l’aident pas vraiment quand on se dit que la formation lavalloise est installée au tout dernier rang de la Ligue américaine pour les buts accordés depuis l’amorce de la campagne, avec 66…

Mais quand même. Dobes devra commencer à mieux performer s’il souhaite un jour avoir la chance de jouer dans la Ligue nationale.

Il a connu un bon match dans la défaite du club vendredi face aux Phantoms de Lehigh Valley en stoppant 29 des 31 tirs dirigés vers lui. Cela dit, il doit trouver une façon de construire le reste de sa saison sur cette base-là.

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L’adaptation d’un gardien issu de la NCAA chez les professionnels peut être difficile.

Plus de matchs sont disputés, il y a plus de voyagements et il faut aussi penser au fait que la game est différente.

Le jeu est plus rapide, les lancers sont plus puissants et le niveau d’intensité est plus élevé. Ce n’est pas trop sorcier, après tout.

Parce qu’au niveau universitaire, Jakub Dobes était un (très) bon gardien. Il a connu deux excellentes saisons sous les couleurs de l’université d’Ohio State, mais on dirait que sa confiance semble être ébranlée en ce moment.

Dobes et Strauss Mann ont tous les deux disputés neuf matchs jusqu’à maintenant cette saison, et le rendement de Mann n’est pas reluisant non plus. La défensive du club est jeune, certes, et il y a des erreurs depuis le début de la saison.

Mais à la fin de la journée, malgré tout, les gardiens doivent faire les arrêts quand c’est le temps.

C’est simple, au final : le Rocket n’avancera jamais s’il continue de donner autant de buts. C’est à Jean-François Houle de trouver des solutions pour que ça arrête, mais Dobes et Mann ont aussi leur part à jouer dans tout ça.

En rafale

– Déjà 12 ans?

– Voilà.

– Ils sont chauds.

– Bien joué.

– À suivre.