Les traitements contre le déficit d’attention et l’hyperactivité ne fonctionnent habituellement pas
Dans le cadre de l’étude menée aux États-Unis, 186 enfants âgés de 3 à 5 ans qui venaient de recevoir un diagnostic de TDAH ont été suivis pendant 6 ans.
Leur comportement, leur performance scolaire et la fréquence ainsi que la sévérité de leurs trois symptômes principaux, c’est-à-dire l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité, ont été évalués tout au long de cette période.
Il n’y avait pas vraiment de différence entre les enfants qui avaient pris des médicaments, habituellement des stimulants, et ceux qui n’en prenaient pas. Le taux d’hyperactivité et d’impulsivité sévère était de 62 % chez les enfants qui prenaient des médicaments, et de 58 % pour ceux qui n’en prenaient pas. Le taux d’inattention sévère était quant à lui de 65 % dans le premier groupe, et de 62 % dans le second.
« Le diagnostic de TDAH chez les jeunes enfants est de plus en plus fréquent, alors c’est extrêmement important de comprendre comment ce problème progresse. Nous avons constaté que le TDAH chez cette population est chronique et persistant, et que nous devons trouver de meilleurs moyens comportementaux et pharmacologiques pour gérer cette condition », a expliqué l’auteur de l’étude, le pédopsychiatre Mark Riddle, selon Science Daily.