L’hérédité limitée de l’Alzheimer
Une étude américaine révèle que parmi les adultes dont les deux parents sont atteints du trouble cognitif, un sur dix risquerait de souffrir de la maladie après avoir atteint l’âge de 60 ou 70 ans, soit deux fois plus que le reste de la population, rapporte La Presse.
Des chercheurs croient que la hausse de l’espérance de vie et de la fréquence de la maladie dégénérative contribuera à augmenter régulièrement le nombre de cas d’Alzheimer décelés chaque année. Auparavant, des hommes atteints d’une forme précoce de la maladie (survenant avant 50 ans) ne transmettaient pas leurs gènes parce qu’ils mouraient avant d’avoir des enfants.
Par ailleurs, les gens ayant des grands-parents atteints de la maladie ne courraient pas plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer. Cependant, ils risqueraient d’affronter le trouble cognitif à partir d’un plus jeune âge.
La moitié des femmes risquent de subir la maladie après 70 ans, contre le tiers des hommes. Une personne sur quatre en sera atteinte après 85 ans.
Trois cents personnes provenant de 111 familles dans lesquelles les deux parents ont souffert de la maladie d’Alzheimer ont été suivies dans le cadre de l’étude.