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L’incontinence urinaire varie selon le mode d’accouchement

Un accouchement par voie vaginale est plus susceptible de prévaloir les femmes à l’incontinence urinaire qu’une césarienne.

Une étude de l’Académie Sahlgrenska de l’Université de Göteborg en Suède, intitulée SWEPOP (Swedish pregnancy, obesity and pelvic floor), a questionné 6148 femmes ayant eu un seul enfant pour déterminer la prévalence de l’incontinence 5 ans après l’accouchement, puis entre 5 et 10 ans, et enfin après plus de 10 ans.

Il est ressorti de cette observation longitudinale, publiée dans BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, que le risque d’incontinence urinaire triple dans les 10 années qui suivent un accouchement par voie vaginale (10,1 %) comparativement à une césarienne (3,9 %). Cette situation dérangeante irait même jusqu’à se prolonger jusqu’à 20 ans après l’accouchement pour certaines mères.

En d’autres termes, la prévalence de l’incontinence s’avère considérablement plus élevée après un accouchement par voie vaginale (40,3 %) qu’après une césarienne (28,8 %).

Il a été noté également que l’âge de la mère à l’accouchement, les traumatismes obstétricaux et le surpoids chez la femme pouvaient aussi représenter des éléments majeurs de risque d’incontinence. En effet, les femmes obèses ont deux fois plus de risque que les femmes ayant un IMC normal en cas d’accouchement par voie vaginale.

Malgré ce constat, en France, la Haute Autorité de Santé rappelle tout de même, dans son nouveau rapport sur les recommandations qui définissent les indications d’une césarienne programmée au terme de la grossesse, que la césarienne n’est pas sans danger.