Guy A. Lepage tient le premier rôle dans L’Empire Bossé qui prend l’affiche aujourd’hui (16 mars).
« Jouer un fraudeur qui n’existe pas, qui s’enrichit avec tout, c’était intéressant. Toutes ces magouilles sont bien réelles au Québec. Tout ce qui arrive à mon personnage et tout ce qu’il fait est arrivé pour vrai, mais le personnage n’existe pas. Heureusement, les rats sortent maintenant du navire avec les journalistes d’enquêtes, les commissions qui finissent par se faire, alors on espère y mettre notre grain de sel à travers l’humour. On s’indigne avec ce film, mais on le fait avec humour », confiait Guy A. Lepage à BUM Interactif.
Faire un film de ce type, qui dénonce des magouilles, pourrait causer certaines craintes à plusieurs personnes.
« Ce qui me distingue spectaculairement du reste de l’humanité, c’est que je suis totalement inconscient des dangers de tout. C’est après, une fois que c’est fait, que je remets les choses dans leur contexte et que je réalise. Mais tu me dirais que je vais faire un film sur un champion de trampoline et que j’ai un numéro d’une demi-heure à faire et je dirais “Super!” Je suis ce genre de tata-là. » (sic)
Durant le tournage du film, l’équipe a réussi un exploit qui est rarement fait au cinéma, soit un plan-séquence de cinq minutes.
« On a tourné avec six comédiens, quatre changements de costumes, sans arrêter, sans découpage, juste une caméra qui nous suivait et se promenait dans les quatre pièces. Ça prend toute une chorégraphie. Mais on a réussi une fois, et c’est dans le film. On était bien content de réussir cet exploit », conclut Guy A. Lepage.