Le comble pour une ex-ministre de la Condition féminine ? De ne pas soutenir
à 100% une femme qui vous confie avoir été sexuellement abusée.
Cette situation, Léa Clermont-Dion doit aujourd’hui y faire face.
Hier (26 octobre), Léa Clermont-Dion a pris ouvertement la parole pour dénoncer un abus sexuel dont elle aurait été victime par l’ex-journaliste Michel Venne il y a quelques années.
La jeune femme s’était alors confiée à Lise Payette qui lui avait conseillé de ne pas entreprendre de démarches longues, fastidieuses et aux répercussions douloureuses.
Contactée par le Journal de Québec, Lise Payette confie : « mon conseil a été de lui faire réfléchir à ce que ça entraînait. On n’était pas du tout dans le mouvement dans lequel on est maintenant. Et j’avais peur pour elle… ».
« Je trouvais qu’elle était trop jeune et, à mon avis, incapable d’affronter ce qui pouvait arriver. Je ne savais pas ce qui pouvait arriver. On ne l’avait jamais vécu avant maintenant », ajoute l’ex-ministre.
Lise Payette clame avoir voulu « protéger » Léa Clermont-Dion et non pas protéger les intérêts de son agresseur présumé, Michel Venne.
C’est dans une longue tribune publiée sur sa page Facebook que Léa Clermont-Dion a elle aussi assumé au grand jour l’agression dont elle a été victime.
Ce témoignage s’ajoute à la liste, qui s’alourdit, des victimes présumées d’abus sexuels ces dernières années mettant en cause plusieurs célébrités québécoises comme Éric Salvail ou encore Gilbert Rozon.
Michel Venne a nié les allégations.
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