Micheal Ferland signe à Vancouver https://t.co/RTPl7pDaRw pic.twitter.com/s0EgcKhiTI
— TVA Sports (@TVASports) July 10, 2019
Ferland demeure un joueur d’énergie, un attaquant de puissance de second ordre qui profite bien de sa force physique en fond de territoire et dans l’enclave, ce qui fait de lui une arme presque redoutable (dans son rôle). Lors de la saison 2017-18, alors qu’il s’alignait avec les Flames de Calgary, il a fait scintiller la lumière rouge à 21 reprises, bon pour son record personnel.
Son nom circulait copieusement depuis la dernière date butoir de la Ligue nationale de hockey. À ce moment, le prix exigé par Don Waddell semblait exorbitant pour un joueur de location. Waddell a conservé ses services et aujourd’hui, il n’est plus du navire… L’équipe a perdu les services d’un joueur important sans rien obtenir en retour à cause de la gourmandise du DG au préalable.
L’attaquant robuste figurait également dans la lunette de Marc Bergevin et du Canadien, mais il faut croire que Bergevin s’est incliné. Ou qu’il n’avait finalement pas le nez fourré dans le dossier.
Au final, cette signature m’a fait sourire pour deux raisons. Ferland est un peu le Antoine Roussel ou le Jay Beagle de cette année. L’été passé, Jim Benning s’est tourné vers le caractère de Beagle, qui venait de soulever le trophée argenté, et vers le style papier sablé de Roussel. Cette année, une autre dose de caractère se joint au groupe, ce qui n’est pas mauvais du tout afin d’instaurer une culture dans un vestiaire.
Mine de rien, cette équipe cherche par tous les moyens à satisfaire sa clientèle. Une signature pas horrible du tout!