Lou-Adriane Cassidy dénonce les revenus dérisoires du streaming
                                            Money, Money, Money?…Pas vraiment
Lou-Adriane Cassidy était de passage à l’émission Dans les médias, où les questions franches sont toujours au rendez-vous avec Marie-Louise Arsenault. Les deux ont abordé une multitude de sujets, et la chanteuse n’a pas hésité à faire quelques confidences.

Elle a notamment évoqué le côté moins reluisant de l’industrie, en parlant des revenus générés par les plateformes de streaming — comme Spotify — et de la réalité souvent cachée derrière le salaire des artistes dans ce milieu numérique.
On pense peut-être que l’argent versé lorsqu’on appuie sur play encourage grandement les artistes… Et oui, d’une certaine façon, écouter ceux qu’on aime est un geste de solidarité, comme le mentionne la chanteuse.
Mais en réalité, comme l’explique Lou-Adriane Cassidy, même des milliers d’écoutes ne rapportent pratiquement pas une cenne aux artistes.
Bon, elle ne s’appelle pas Taylor Swift ou Ed Sheeran…
Il ne s’agit évidemment pas ici de Taylor Swift ou d’autres immenses vedettes mondiales, mais bien des artistes d’ici, qui vivent une tout autre réalité sur les plateformes de streaming.
Un maigre cachet pour nos artistes.
Une confidence faite après que Marie-Louise lui a demandé si elle faisait de l’argent avec Spotify.
«J’ai regardé tantôt, j’ai regardé mon état de compte parce que j’étais curieuse, puis j’avais même mes chiffres de streaming, pas juste de Spotify (…) Donc, ça inclut aussi des plates-formes qui donnent plus(…) puis, pour à peu près 3 millions de stream, c’était comme 0,0006 sous de l’écoute. On comprend que c’est excessivement peu », confiait-elle.

D’ailleurs, lors de cet entretien, Lou-Adriane Cassidy révélait que plusieurs artistes d’ici doivent se trouver un emploi à temps partiel pour joindre les deux bouts. Elle précise toutefois que, dans son cas, elle se considère chanceuse, puisqu’elle parvient à bien vivre de son art.
Une dure réalité, qui nous porte à croire que le milieu artistique n’évolue pas assez rapidement…
Du moins, pas assez pour permettre à nos artistes de recevoir le juste montant qu’ils méritent.