
Louise Deschâtelets se trouvait récemment à l’émission de fin de soirée Bonsoir Bonsoir, où le sujet de la vieillesse était au cœur des discussions.
Plusieurs aspects liés à ce thème ont été abordés, dont la mort, et l’aide à mourir.
Comme les autres invités assis à la table, elle a donné son point de vue sur ce sujet parfois tabou et sans contredit effrayant.

C’est après que la question de l’aide à mourir a été mise sur la table qu’elle s’est exprimée, à la demande de l’animateur Jean-Sébastien Girard, qui avait remarqué qu’elle semblait avoir été choquée par l’idée.
«Moi, il n’y a pas un matin où je me dis: Si ça ne va pas, je choisirais puis… Je ne pense pas à ça, je suis pour l’idée, mais moi je ne pense pas à ça. Ce à quoi je pense, c’est: Est-ce que? Parce que des fois, je me réveille la nuit, puis je ne me sens pas bien, puis il y a un petit quelque chose qui me dérange, puis il y a quelque chose qui ne va pas dans ce que je suis en train d’exécuter… Puis l’idée de la mort me vient, ça, ça ne me venait jamais avant: l’idée que je vais mourir un jour. Mais jamais je ne pense au fait de prendre la décision de mourir », ajoutant qu’elle a beaucoup d’admiration pour ceux qui choisissaient de mourir en toute dignité avec l’aide à mourir.

Un épisode qui fut fort intéressant, comprenant les divers points de vue sur le fait de vieillir et tout ce qui vient avec, autant du côté positif que du côté plus difficile.