Luc Poirier révèle le plus grand regret de sa vie

Crédit: Capture Instagram @lucpoirier7

Luc Poirier, homme d’affaires reconnu au Québec, publie régulièrement des anecdotes et des trucs en lien avec sa vision de la vie et de ses accomplissements professionnels.

Ça vous surprend peut-être…

L’entrepreneur invite souvent les gens à plonger dans son univers avec authenticité, et dans sa plus récente publication sur Instagram, il a révélé le plus grand regret de sa vie, qui pourrait en surprendre plusieurs.

Malgré son immense succès et la fortune qu’il a su bâtir au fil des années, Luc Poirier admet aujourd’hui que son plus grand regret est d’avoir consacré une trop grande part de sa vie au travail.

Le travail excessif, loin d’être une fierté

Entrepreneur accompli et figure reconnue du monde des affaires au Québec, il reconnaît avec lucidité que cette quête constante de performance et de réussite a souvent eu un prix: celui du temps personnel et des moments partagés avec ses proches.

Quelque chose que j’essaie encore de dompter.

«Quand on me demande ce que je regrette le plus dans ma vie, je réponds sans hésitation que c’est d’avoir trop travaillé. Ça vous surprend peut-être, vous qui me suivez, mais il arrive souvent que les gens interprètent mal le fond de ce que je veux partager. Voir grand, ce n’est pas un encouragement à l’épuisement personnel. Personnellement, j’ai toujours plutôt prôné le fait de travailler intelligemment, même si parfois, je tombe dans l’excès. Ce n’est pas une fierté pour moi, mais plutôt quelque chose que j’essaie encore de dompter. Même à 50 ans (…)», révèle Luc Poirier.

Ses trois années sabbatiques

J’ai décompressé.

La publication en question met en lumière le Chapitre 20 de l’un de ses livres, dans lequel il mentionne que ses trois années sabbatiques lui ont été salutaires.

«(…) Ces trois années un peu flâneuses, juste avant le début de ma trentaine, après avoir travaillé sans arrêt depuis mes 14 ans, ont été parmi les plus merveilleuses de ma vie», lance Luc, au sujet de sa pause de trois ans.

«J’ai décompressé. J’ai construit ma maison qui, comme je n’ai guère de limites et que je suis excessif, était immense: plus de 10 000 pieds carrés, si ça peut vous donner une idée! Ce n’était pas mon intention initiale d’avoir une si grande maison, loin de là. Mais, par inexpérience, sur le plan de l’architecte, je trouvais chaque pièce trop petite (j’ai tendance à voir grand! LOL). Et je demandais à l’architecte, qui sourcillait à chacune de mes nouvelles exigences, d’ajouter des pieds carrés! Je ne pensais certes pas que ce serait si grand au départ, ce fut en quelque sorte une surprise, et une expérience instructive, comme bien des expériences de construction ou même de simple rénovation: c’est toujours plus long et plus cher que ce qu’on avait prévu. Même si on avait prévu que ce serait justement… plus long et plus cher! Dans mon cas, c’était surtout plus grand, trop grand à vrai dire. C’était ma première expérience de construction, et je n’y connaissais rien, mais j’ai vite compris que ce serait un travail à plein temps: heureusement, j’avais du… temps! Par chance, mon père m’aidait beaucoup: il avait du talent et de l’expérience. Des amis proches aussi me prêtèrent main-forte», écrit Luc Poirier, en première page du Chapitre 20 de l’un de ses livres.

Le parcours de Luc Poirier témoigne d’une prise de conscience importante: celle qu’un horaire chargé et une réussite matérielle ne garantissent pas nécessairement le bonheur.

Aujourd’hui, il encourage les jeunes entrepreneurs à cultiver la passion et la discipline, certes, mais aussi à savoir ralentir, respirer et apprécier la vie au-delà des affaires.

Luc Poirier est-il une inspiration pour les jeunes entrepreneurs du Québec, d’après vous?