Marie-Ève Janvier: «Ç’a été violent»

Crédit: Capture Instagram @enmoderythme

C’était récemment jour de retrouvailles pour Marie-Ève Janvier et Maripier Morin qui, après une pause estivale, sont de retour sur les ondes de Rythme 105.7 à l’animation de leur émission Les filles du lunch.

Dès leur retour, les animatrices se sont confiées sur la reprise du travail, et Marie-Ève en a profité pour revenir sur l’été difficile et inconfortable qu’elle a traversé.

«Ç’a été un été très inconfortable pour moi», déclare-t-elle.

Cet été, pour la première fois de sa vie, elle s’est retrouvée avec très peu à faire. Mis à part quelques petites activités, le travail s’est fait rare, un contraste frappant avec l’été précédent, largement occupé par Waitress, notamment.

«Au début de l’été, j’ai semi paniqué (…) et quand tu dis tirer la plug, là… ohh… la plug, elle a débranchée, mais ç’a été violent. Personnellement, dans le sentiment, c’était inconfortable parce que là, je faisais face à Marie-Ève (…)», explique-t-elle, en ajoutant qu’il s’agissait de la Marie-Ève en dehors du tourbillon de sa vie, celle qui ne peut pas se cacher derrière mille et un projets.

Marie-Ève s’est alors dit qu’il était temps de commencer à prendre réellement soin d’elle.

«Je vois une psy depuis plusieurs mois maintenant, et tout ce processus-là se poursuit (…)», poursuit l’animatrice, admettant qu’elle s’est demandé ce qu’elle cherchait vraiment et qu’elle a pris conscience d’avoir trop souvent passé sous silence des choses qu’elle aurait dû affronter, faute d’être honnête avec elle-même.

«C’est un été déterminant où j’ai l’impression que, là, je découvre la vraie Marie-Ève. J’ai l’impression que, là, je suis à la rencontre de la femme de 40 ans, qui est une mère, qui est une amie, qui est une amante… mais moi, Marie-Ève, je ne me connaissais pas tant (…)», continue-t-elle, en expliquant qu’elle a réalisé manquer d’empathie envers elle-même et qu’elle avait, physiquement, besoin de prendre soin d’elle, un processus dans lequel elle s’est désormais engagée.

«Quand on a fini notre saison, je te sentais un peu sur le bord de péter au fret», lui avoue Maripier, qui confie s’être demandé si elle allait vraiment bien.

Maripier a conclu en lui avouant qu’après un an de radio à ses côtés, elle ne savait toujours pas vraiment qui était Marie-Ève, et que son souhait était de pouvoir accéder à une version d’elle sans façade.

Un témoignage sincère qui marque un tournant important dans le parcours personnel de Marie-Ève.

Vous identifiez-vous à ce qu’elle traverse?