Dans sa vidéo, Marina Orsini dévoile avec émotion et enthousiasme tous les détails importants entourant ce projet, qu’elle présente comme une véritable célébration. L’actrice, intimement associée à l’univers des Filles de Caleb depuis son rôle marquant d’Émilie Bordeleau, explique les coulisses de l’initiative, ses objectifs et l’importance de replonger dans cet héritage culturel qui a profondément marqué le Québec.
«On est à Saint-Stanislas aujourd’hui. Vous le savez peut-être, ou pas, mais on tourne un documentaire unique sur Les Filles de Caleb pour souligner et célébrer les 35 ans de la télésérie et les 40 ans du roman. Alors, je suis à l’église de Saint-Stanislas, et juste derrière moi, c’est Nathalie Jean, la grande passionnée des Filles de Caleb. On vous prépare quelque chose de vraiment, mais vraiment très beau», partage Marina Orsini, sur son compte Instagram, devant le décor.
Un classique québécois
Les Filles de Caleb est d’abord un roman historique écrit par Arlette Cousture en 1985, qui retrace la vie quotidienne au Québec rural à la fin du XIXᵉ siècle et au début du XXᵉ. L’histoire met en lumière les traditions, les épreuves et les aspirations d’une génération de femmes confrontées à la dureté de la vie agricole, mais animées par une volonté farouche de s’instruire et de s’émanciper.
L’intrigue suit Émilie Bordeleau, fille d’un cultivateur, qui choisit de devenir institutrice malgré les obstacles. Sa vocation d’enseignante et son désir d’indépendance l’amènent à s’opposer parfois aux normes sociales et familiales de son époque. Son parcours illustre la condition féminine dans un monde où l’éducation des filles n’était pas prioritaire et où la liberté des femmes restait limitée.
Le roman met aussi en avant son histoire d’amour avec Ovila Pronovost, un homme passionné et rebelle. Leur relation, marquée par la tendresse mais aussi par les épreuves, devient l’un des fils conducteurs de l’œuvre. À travers ce couple, l’auteure dépeint les tensions entre tradition et modernité, stabilité et désir d’évasion.
Adaptée en série télévisée au début des années 1990, Les Filles de Caleb a connu un immense succès au Québec et à l’international francophone. Elle a marqué toute une génération par la force de ses personnages, la richesse de son contexte historique et son regard sensible sur l’évolution de la société québécoise.
Les performances de Marina Orsini, Roy Dupuis, Germain Houde, Patrice L’Écuyer, Pierre Curzi et Louise Portal ont profondément marqué la culture populaire québécoise. Leur apport explique en grande partie pourquoi Les Filles de Caleb reste encore aujourd’hui une série culte, symbole d’un pan de mémoire collective.