Maripier Morin: «Je suis frue, je le fais sentir mal, je le fais sentir coupable»
Je deviens maline, je deviens méchante…
Au micro des Filles du lunch, Maripier Morin et son nouveau coanimateur, Sébastien Benoit, ont abordé les petits «problèmes» de la vie familiale de l’animatrice, ce dernier l’invitant à se confier sur le sujet.
«Il y a, encore une fois, des problèmes dans… la maison familiale, Maripier, qu’est-ce qui se passe», lance Sébastien, alors que l’animatrice rit et reconnaît qu’elle devrait parfois se taire, tout en avouant que ça lui fait du bien d’en parler.
Elle met son conjoint en garde avant de tout dévoiler
«J’aimerais vraiment que, si Jean-Philippe Perras écoute: Ferme la radio, mon amour, parce que… c’est ça, je vais raconter quelque chose», lance-t-elle, en expliquant qu’il n’écoute pas souvent l’émission, mais que, lorsqu’il le fait, c’est toujours le passage qu’elle aurait préféré qu’il n’entende pas, et dont elle entend ensuite parler à la maison.
Ses explications de la situation
«Il y a un comportement que j’ai dans mon couple, Sébastien, et ça ne me rend vraiment pas fière, puis ça fait plusieurs fois que ça revient… Puis c’est vraiment… j’ai l’impression que tous nos conflits partent de ça. Je te donne des cas de figures: en fin de semaine, mon chum, il a un visionnement de son nouveau projet, Dérive (…) il y a deux présentations (…) une à 5h, une à 7h. Donc il dit: Bon, je vais à laquelle, tu sais, c’est sûr que si je vais à celle de 7 h, je peux faire souper les enfants, mais après ça, je reviens tard, j’ai une grosse semaine, je suis fatigué (…) Donc il réfléchit, il dit: Finalement, je vais aller à celle de 5h, donc comme ça, je peux revenir plus tôt», met-elle en contexte, tandis que son collègue souligne que 17h, c’est l’heure de grande affluence dans la routine familiale.
«Pendant la soirée, ma fille s’ouvre la bouche, elle tombe sur ma tête en sautant du divan dans sa piscine à balles: elle se fracasse, ok? Ses dents passent bord en bord de sa lèvre d’en haut (…) c’est la première fois que je vois autant de sang (…) Je panique… Moi, je ne deal pas bien dans des situations comme ça, je m’effondre (…) Finalement, papa nous Facetime parce que je dis: Margot vient vraiment de se faire mal, et là, il dit: Ça va, ma poulette?, il est tout léger: T’es tu correct? Tu t’es fait un gros bobo? Je suis à côté, là, j’ai les dents qui me poussent dans la bouche, ok? Je deviens maline, je deviens méchante, mais c’est parce qu’intérieurement (…) j’aurais aimé ça que Jean-Philippe soit là (…) À 8h, il m’appelle pour savoir comment ç’a été pour coucher les enfants, j’entends qu’il est encore là-bas, donc là, je fais: Tu es… tu es encore là-bas? Donc là J-P il dit: Oui, on vient de finir. Ok. Parfait. C’est bon, je vais écouter OD, bye. Donc je raccroche, je suis frue, je le fais sentir mal, je le fais sentir coupable, parce qu’il n’était pas là», témoigne-t-elle.

Elle poursuit en expliquant que ce qu’elle n’arrive pas à exprimer, c’est qu’elle a paniqué, qu’elle a eu peur. L’image tourne en boucle dans sa tête, même si elle sait que sa fille va bien. Elle admet avoir vécu une forte émotion et aurait simplement souhaité que son conjoint soit présent, qu’il mette de côté son occupation pour être à ses côtés.
«Mais je ne dis pas ça, je boude, je fais du boudin, puis j’y garroche ça dans sa cour, et je le fais sentir mal, je le fais sentir coupable (…)», poursuit-elle, en ajoutant qu’elle a le même réflexe même dans des situations plus anodines.
«Moi, je fais tout le temps ça, lui, il ne fait JAMAIS ça (…)», avoue-t-elle, avant d’être interrompue par Sébastien, qui lui demande pourquoi son conjoint ne l’aide tout simplement pas dans ces moments-là.

«Non, mais il est tout le temps là (…)», réitère-t-elle, précisant que ce n’est pas ça le point, mais plutôt que lui ne la fait jamais se sentir mal lorsqu’elle s’absente à son tour.
Sébastien est ensuite revenu sur l’appel concernant Margot, mentionnant que, par sa réaction, que Maripier n’a pas beaucoup appréciée, son conjoint a peut-être simplement voulu contrebalancer la sienne, plus paniquée. La maman confirme alors que c’est effectivement ce qu’il lui a expliqué.
«Je suis d’accord avec lui (…) la seule affaire que je trouve un petit peu folle, je vais te le dire tantôt, il y a une affaire dans… le time-line qui ne marche pas (…)», affirme Sébastien, alors que Maripier lui demande si sa conjointe le fait, elle aussi, se sentir coupable, ce qu’il confirme.
La conclusion et la réflexion
Après une chanson, les animateurs sont revenus sur le sujet. Maripier a alors admis qu’elle déteste faire sentir son amoureux coupable et qu’elle tente de se défaire de ce comportement. Elle ajoute toutefois qu’en discutant avec d’autres amies, elle s’est rendu compte qu’elles font, elles aussi, souvent la même chose.
«C’est-tu un comportement qui est typiquement féminin, de faire sentir l’autre coupable», questionne-t-elle, tandis que son collègue répond qu’il croit que oui, ajoutant qu’il s’agit d’une question de charge mentale. Selon lui, c’est vrai que les femmes la portent davantage, alors que les hommes, eux, sont souvent un peu plus «déchargés».
En conclusion, Maripier a affirmé que nous avons tous, dans notre couple, un comportement ou une habitude que nous aimerions corriger, mais dont il est difficile de se défaire, parce qu’un réflexe nous ramène toujours à la même dynamique.
Qu’en pensez-vous? Avez-vous déjà vécu ce genre de situation ou ressenti ce type de frustration dans votre couple?