Martin Matte s’ouvre sur un sujet que plusieurs redoutent

Crédit: Capture YouTube @Avantdemourir

Martin Matte était de passage au balado Avant de mourir, animé par son collègue du milieu artistique, l’humoriste Simon Delisle, où il s’est ouvert avec sincérité sur sa relation particulière avec la mort.

Ce n’est pas quelque chose à quoi je pense beaucoup.

Un sujet peu abordé, mais inévitable

Dès les premières minutes du podcast, Martin s’est ouvert avec sincérité sur ce sujet inévitable, mais souvent redouté.

«Ce n’est pas quelque chose à quoi je pense beaucoup, mais je trouve ça bien d’en parler. Je trouve que c’est quelque chose qui est inévitable, puis qu’on devrait aborder plus», affirme Martin, après que l’animateur lui ait posé la fameuse question sur sa relation avec la mort, fidèle au concept du balado.

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Le décès de son père

Je l’ai mal vécue.

Le créateur des Beaux Malaises s’est confié sur la première mort marquante dans sa vie: celle de son père.

«Ma première mort proche… bien vraiment importante, c’est mon père, puis je l’ai mal vécue. J’étais comme pas prêt (…) Puis après ça, dû à notre métier, j’ai pu écrire un numéro et en parler devant des milliers de personnes (…) Cela dit, tu sais, j’aurais aimé ça prendre, le digérer, l’absorber, épouser cette épreuve-là. J’ai été comme mal, donc il y a quelque chose là-dedans. C’est plate de parler de testament, parler de succession, de parler de… de perdre quelqu’un que tu aimes. Mais moi, je pense que ça devrait faire plus partie de nos discussions», enchaîne l’humoriste.

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La violence du sujet

Je ne suis pas si à l’aise d’en parler.

Il a ensuite confié qu’il ne s’était jamais vraiment vu atteindre un âge avancé:

«C’est violent, parler de ça. Tu sais, tu parles de ça avec ta blonde, juste imaginer tes enfants. Mais juste de… au moins dans la logique des choses. Ce n’est pas toujours logique, la mort, mais tu sais, une personne vieillissante, de dire qu’est-ce qui se passe, d’être à l’aise avec ça. Moi, ma mère a 83, puis elle est en santé, mais c’est sûr qu’il ne lui reste pas… Je ne suis pas si à l’aise d’en parler (…) On dirait que je ne me suis jamais vu vivre vieux, parce que mon père est mort à 64, puis c’est quand même jeune. Tu sais, moi, j’avais 32, donc c’était un vieux monsieur. Mais à 54 ans, tu fais comme: Ouais… il était pas si vieux (rires). Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que je ne me vois pas à 80 ou à 75. Puis là, tu sais, dans 10 ans, je vais avoir l’âge qu’il avait… donc j’y pense peu, j’y pense peu, mais… encore une fois, je pense que c’est bon de… bien de ne pas devenir fou avec ça (…) puis que ça t’angoisse, puis que ça t’empêche de faire des affaires (…)»

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Martin Matte a poursuivi en expliquant que beaucoup se demandent ce qu’ils feraient s’ils savaient que la fin approchait, partir en voyage, vivre une grande aventure… Pourtant, selon lui, il ne faut pas attendre ce moment pour oser réaliser ses envies.

Une philosophie qu’il essaie d’appliquer chaque fois qu’il doit prendre une décision.

Un segment porteur d’une belle leçon de vie: celle de profiter pleinement de chaque instant pour s’assurer, le moment venu, de partir en paix.

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