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Dans les coulisses

Martin St-Louis a dû apprendre à être plus serein avec les médias

Avant qu’il arrive à Montréal à titre d’entraîneur-chef du Canadien, on ne connaissait pas beaucoup Martin St-Louis.

Certes, on savait qu’il avait eu une belle carrière dans la LNH…

Mais on ne connaissait pas forcément l’homme derrière le joueur de hockey.

Là, on a appris à le connaître et je crois que vous serez d’accord avec moi quand je dis qu’il est un gars passionné, mais aussi un coach qui est relativement calme.

On s’entend qu’il y a déjà eu quelques moments où on l’a vu être frustré pour une raison X, mais bon. C’est normal. 

Cela dit, Martin St-Louis n’a pas tout le temps été comme ça dans sa carrière de joueur.

Il n’était pas le gars le plus gentil avec les médias par bouts lorsqu’il évoluait dans la LNH et il a dû changer son approche afin d’être plus serein devant les caméras et les journalistes.

Par exemple?

Éric Leblanc (RDS) a raconté une anecdote concernant l’un de ses collègues qui a interviewé St-Louis lors d’un passage à Montréal en tant que joueur, il y a quelques années :

Après le point de presse accordé par St-Louis, il (collègue) a voulu poursuivre la conversation avec l’attaquant afin d’établir un contact avec lui. C’est alors que St-Louis, après quelques instants, l’a regardé, avec ses yeux perçants, en lançant une phrase sèche du style « Je peux m’en aller maintenant, l’entrevue est finie! ». De quoi vouloir fondre dans le plancher de béton du Centre Bell… – Éric Leblanc

Dans l’article, on lit aussi que Chantal Machabée a dû bien avertir St-Louis à son arrivée, en lui disant « attaque ta tuque », parce que l’entraîneur du Canadien doit dealer avec des entrevues ou des points de presse pratiquement tous les jours.

Visiblement, Martin St-Louis a suivi le conseil de Chantal Machabée à la lettre :

Éric Leblanc, lui, croit que Martin St-Louis se comporte bien parce qu’il veut faire en sorte que son père soit fier.

C’est logique ça aussi, parce que St-Louis est un gars de famille et on l’a très bien remarqué avec l’épisode de son fils. 

Mais quelle que soit la raison, l’entraîneur-chef du Tricolore fait les choses de la bonne façon parce qu’il est tout le temps respectueux avec les journalistes.

Il veut partager son amour pour la game envers les partisans et ça fonctionne aussi, parce qu’il dit ce qu’il pense à voix haute. 

Tout ça pour dire ultimement que le Canadien en a un bon entre les mains et ça fait du bien pour tout le monde.

Il est autant populaire dans la chambre qu’à l’extérieur… Et c’est une bonne chose, parce qu’il pourrait aider Kent Hughes à attirer des agents libres de qualité lors des prochaines années

En rafale

– Il est beau à voir aller!

– À suivre.

– C’est vrai que c’est spécial.

– Michael Andlauer dit en avoir appris beaucoup cette saison à Ottawa. [The Athletic]