Catégories
Dans les coulisses

Martin St-Louis utilise Waze pour parler de la progression de Juraj Slafkovsky

Les analogies de Martin St-Louis sont fascinantes.

L’entraîneur-chef du Canadien de Montréal n’a jamais peur de comparer la situation d’un joueur à celle d’un humain en dehors de la patinoire et ça donne souvent droit à de bons moments.

Ce matin, il en a sorti une autre en parlant de Juraj Slafkovsky. 

Après s’être fait demander par Martin Maguire si le jeune homme se mettait trop de pression sur les réponses, St-Louis a affirmé d’entrée de jeu qu’à ses yeux, la réponse est oui…

Et il a ensuite fait un parallèle entre la progression de Slaf et l’itinéraire d’un trajet en voiture.

Pour faire ça simple, Martin St-Louis s’est basé sur l’application Waze, qui sert de GPS pour ses utilisateurs. Le coach a expliqué que pour l’utiliser, il faut ouvrir l’application pour entrer l’adresse à laquelle tu souhaites te rendre et Waze te donne un temps d’estimation pour le déplacement.

Mais des fois, les choses se compliquent lors du trajet pour des raisons quelconques. Le trafic, manquer une sortie… Et ça peut être frustrant de devoir ajouter des minutes au trajet parce qu’on veut tous se rendre à l’endroit le plus rapidement possible.

Mais quand ça arrive, même si c’est frustrant, tu ne te vires pas de bord pour t’en aller à la maison. Tu continues de patienter jusqu’à ce que tu sois arrivé…

Et c’est un peu ce que Martin St-Louis a voulu expliquer concernant Slafkovsky.

Juraj Slafkovsky est en route vers une belle destination. On ne sait pas quand il va y arriver, mais des fois il y a du trafic et il ne peut pas en être fâché ou découragé […] Il est difficile pour un jeune joueur de manquer une sortie ou d’être dans le trafic, mais c’est le cas pour tout le monde.

Pas fou.

La façon de penser du coach est intéressante.

Dans tout ça, on comprend surtout que Martin St-Louis veut qu’on mise sur la patience en parlant du jeune homme parce qu’il est normal de le voir connaître des moments plus difficiles à son âge.

Une chose à la fois, comme dirait l’autre. Parce qu’au fond, le Canadien veut prendre le temps qui sera nécessaire pour développer son joueur comme il le faut. Si c’est long… Ce sera long. Mais l’important, c’est que Slafkovsky soit en mesure d’arriver à destination à un certain moment lors de sa carrière. 

En ce moment, il est un peu difficile pour certains de voir du positif quand on parle de Slafkovsky parce qu’il n’a pas le début de saison qui était attendu. Les critiques se font aller parce que plusieurs estiment que le club est en train de nuire à sa progression…

On a parlé à maintes reprises de l’idée de l’envoyer à Laval, mais ça ne semble pas être le plan de l’organisation montréalaise pour l’instant.

Si ça continue à être difficile, par contre… On peut se demander si le Canadien copiera la stratégie des Ducks avec Leo Carlsson. Ce dernier n’a pas disputé tous les matchs de son équipe jusqu’à maintenant cette saison : il est laissé de côté des fois pour regarder les rencontres du haut de la passerelle, ce qui peut aider un jeune joueur à mieux comprendre la game.

Si le Canadien y va avec ce plan-là, Slafkovsky passerait donc du premier trio aux estrades… Mais si ça peut l’aider au final, c’est ce qui demeure important à la fin de la journée.

Parce que ça semble fonctionner avec Leo Carlsson à Anaheim, lui qui a trois buts et une passe en sept parties cette saison :

Tout ça pour dire que Martin St-Louis souhaite que l’on continue à être patient avec le jeune homme.

La plateforme Waze a d’ailleurs entendu les commentaires du coach, visiblement… Et elle en a profité pour rappeler qu’elle « sera toujours là » malgré les détours.

Bien fait.

En rafale

– Bon point.

– Ouf.

– Matt Duchene est sur la touche.

– Rien ne me surprend avec lui.