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Dans les coulisses

Michael Pezzetta n’a jamais vu quelqu’un « mettre autant d’argent sur le board » que Cole Caufield

Quand on pense aux favoris de la foule à Montréal, les noms de Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky font souvent surface. Sauf que Michael Pezzetta fait aussi partie des joueurs qui sont aimés par plusieurs partisans montréalais.

L’homme fort des Canadiens était de passage au Cam & Strick Podcast, mardi, et a discuté de nombreuses choses par rapport à sa carrière à Montréal.

Voici d’ailleurs l’épisode complet du balado.

Ce qui a retenu l’attention dans cette entrevue n’a pas nécessairement un lien avec Pezzetta, mais plutôt avec Cole Caufield. Le numéro 55 des Canadiens dit ne jamais avoir vu quelqu’un « mettre autant d’argent sur le board » que Caufield.

Pour ceux qui ne savent pas, « mettre de l’argent sur le board » au hockey est lorsqu’un joueur écrit un certain montant d’argent à côté de son nom avant un match important. Si son équipe gagne, le joueur donne ce montant d’argent au fond de l’équipe qui sert à organiser des activités ou des soirées.

Normalement, les joueurs font ça pour des événements importants comme leur premier match dans la LNH, quand ils affrontent leur ancienne équipe ou celle de leur ville natale. D’autres vont le faire après une grosse signature de contrat ou lorsqu’ils atteignent un plateau important dans leur carrière.

Ce qui est drôle avec ça, c’est que Caufield n’aurait pas toutes les raisons du monde de « mettre autant d’argent sur le board ». Il a encore une très jeune carrière, il n’a jamais joué pour une autre équipe dans la LNH et il n’y a pas vraiment d’équipe dans le coin du Wisconsin, où il est né.

Le contrat du jeune franc tireur l’aide probablement à faire des folies. 62,8 millions $ sur huit ans, ça te permet de dépenser un peu d’argent.

Pezzetta a aussi confirmé que Nick Suzuki et Cole Caufield sont deux joueurs qui n’ont pas peur de payer la traite à leurs coéquipiers lors des soirées d’équipe.

Revenons toutefois au principal intéressé dans ce balado.

Pezzetta n’a pas oublié de mentionner ce qu’il aime le plus de Montréal. Selon lui, l’ambiance du Centre Bell et le dévouement des partisans sont inégalés dans la LNH.

Il a donné comme exemple le fait que les partisans du CH vont remplir le Centre Bell et encourager l’équipe avec hargne, même lors d’un match de bas de classement entre le Tricolore et les Coyotes.

Il y a plusieurs façon d’être apprécié de la foule dans cette jungle qu’est Montréal. Pezzetta en a trouvé quelques unes qui pourront l’aider à devenir un chouchou comme son jeu physique et sa célébration folle en tirs de barrage contre les Sabres en mars 2023.

Sauf que ce qui pourrait encore plus l’aider, c’est la qualité de son français! Pezzetta n’a pas démontré la qualité de son français au Cam & Strick Podcast, mais il a dévoilé qu’il est capable de comprendre quand les gens parlent dans la langue de Molière.

Le seul problème, c’est qu’il ne trouve pas qu’il est encore assez à l’aise pour répondre à des questions en français. Ça viendra peut-être un jour! De toute façon, un simple « merci Montréal » rend toujours les partisans fous de joie.

Cam Janssen et Andy Strickland ont aussi demandé à Pezzetta si Martin St-Louis avait encore autant de talent que lorsqu’il jouait. L’attaquant des Canadiens a répondu que oui, mais que ce qu’il l’impressionne encore plus, c’est la vision du jeu de son entraîneur-chef.

Pendant les entraînements, St-Louis peut expliquer comment aller chercher la rondelle dans le coin est un vrai art. Pezzetta a raconté que St-Louis montre à ses joueurs comment protéger le disque et prendre en compte la position de chaque joueur sur la glace dans une situation de récupération de rondelle.

Pezzetta semble réellement en amour avec Montréal. Il ne fera peut-être plus partie de l’équipe après la saison 2024-25 alors que son contrat viendra à échéance, mais il risque de continuer à faire sourire les partisans du CH d’ici là.

En rafale

– Cody Fajardo pourra profiter d’un peu de repos.

– Un mauvais souvenir pour les Rangers.

– Un autre « dernier tour de piste ».

– Il sera un excellent atout pour la France.