Mike Ward teste les limites de la liberté d’expression
L’humoriste Mike Ward n’a jamais fait dans la dentelle, et un procès qui débutera mercredi (23 septembre) au Palais de justice de Montréal en fera encore une fois la preuve. Accusé d’avoir ridiculisé Jérémy Gabriel en diverses occasions, Ward plaidera de son côté la liberté d’expression artistique.
Les informations obtenues par le journal Le Soleil confirment du coup que c’est la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) qui mènera la poursuite envers l’humoriste. L’organisme joint donc sa voix à celle du «Petit Jérémy», qui avait chanté en quelques occasions publiques au cours des années 2000.
Ward s’est maintes fois moqué de Jérémy Gabriel en spectacle et sur son site web, notamment de ses handicaps physiques. De ce fait, le jeune homme aujourd’hui âgé de 18 ans affirme avoir reçu de nombreux messages haineux au cours des années, dans la foulée du spectacle de l’humoriste.
Les deux parties ont refusé de commenter la cause avant l’audience de mercredi.
Ward risque une amende s’il est reconnu coupable.
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