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Dans les coulisses

Mikhail Sergachev croit que la «cancel culture» est pire aux États-Unis qu’en Russie

La cancel culture est belle et bien présente en Amérique du Nord. Quand quelqu’un fait quelque chose de déplacé, plusieurs centaines, parfois des milliers des personnes, décident qu’il devrait être cancel, qu’il ne devrait plus avoir les mêmes droits qu’avant. C’est un phénomène qu’on voit assez régulièrement en Amérique du Nord et ça frustre le défenseur du Lightning de Tampa Bay, Mikhail Sergachev.

Lors d’une entrevue attribuée à la filiale russe du site Forbes, Sergachev a expliqué que la cancel culture est pire aux États-Unis qu’en Russie.

Voilà une affirmation très intense.

C’est intense, surtout quand on réalise que la cancel culture est bien en place en Russie et ne se fait pas par le public, mais bien par les dirigeants.

En effet, les gens qui adoptent des propos anti-guerre en Russie se voit souvent emprisonnés. C’est allé si loin que le père d’une fillette qui avait fait un dessin anti-guerre a été envoyé en prison!

Mais bon, Sergachev a le droit à son opinion.

Ce qui le dérange, c’est surtout l’histoire des chandails de la Fierté. Lors de l’entrevue, l’ancien défenseur du Canadien explique qu’il comprend le choix d’Ivan Provorov et qu’il le supporte.

Ce qui le frustre, c’est qu’il dit être aux États-Unis pour jouer au hockey, pas pour être un activiste pour une cause qui ne le touche pas.

Sergachev ne devrait toutefois pas être frustré puisque rien de mal n’est arrivé à Provorov. Il n’a pas été suspendu, il n’a pas reçu d’amende, les ventes de son chandail ont augmenté en flèche et les chandails de la Fierté ont été abolis dans la LNH.

C’est difficile à croire, mais le défenseur russe a expliqué pendant l’entrevue que la LNH aurait été prête à payer une amende d’un million de dollars pour expulser Provorov de la ligue. Ce ne sont toutefois que les propos de Sergachev et rien de tout ça n’est officiel. Difficile de croire cette immense affaire sur parole.

Mikhail Sergachev a toutefois expliqué que ce n’est pas parce qu’il ne porte pas un chandail qu’il n’appuie pas les gens de la communauté LGBTQ. Il explique que les gens ne doivent pas juger les autres avant de leur avoir parlé.

Ivan Provorov s’est trouvé un nouveau chez soi à Columbus et pourra maintenant mettre cette affaire de côté alors qu’il n’aura plus à porter un chandail thématique.

En rafale

– Pas mal beaux!

– C’est l’inflation.

– Ah bon.

– Étrange.