Moins de risque de diabète dans les quartiers accessibles à pied
Les gens qui vivent dans des quartiers ou des communautés qui facilitent la marche auraient moins de risque de développer du diabète que ceux qui sont moins accessibles à pied. C’est ce que révèle une large étude canadienne, publiée sur nlm.nih.gov.
Gillian Both, qui dirige l’étude, déclare : « Si vous avez moins d’occasions de pratiquer une activité physique comme la marche au quotidien dans votre quartier, vous risquez de prendre du poids. Les chances de diabète sont également plus élevées ».
La chercheuse de l’hôpital St. Michaels à Toronto estime que des études précédentes ont également révélé des liens entre les gens qui marchent pour se déplacer dans le voisinage et leur santé physique.
Le sujet l’intéresse particulièrement, puisque la concentration des gens dans les grandes villes est en constante progression. Les immigrants provenant de pays moins développés qui s’installent dans une cité nord-américaine sont également visés, puisqu’une soudaine sédentarité s’installe souvent dans leur nouveau mode de vie.
Les chercheurs qui travaillent sur ce dossier affirment, en conclusion, que l’environnement dans lequel on vit affecte grandement notre santé et fera varier les types de maladies contractées ainsi que les manières dont elles se développent.