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Dans les coulisses

NCAA : trois points pour Lane Hutson à son retour d’Europe

Au cours des derniers jours, Lane Hutson a aidé les États-Unis à gagner la médaille d’or au Championnat du monde junior. Forcément, pour le petit défenseur, ça a été un grand moment.

On imagine qu’il a célébré fraternellement avec Cutter Gauthier et ses coéquipiers américains.

Mais ce qu’on avait hâte de savoir, c’est à quel point la conquête de l’or allait le propulser vers les plus hauts sommets dans la NCAA. Parce que c’est une chose de dominer à court terme dans un tournoi international, mais d’aller chercher du succès sur une saison complète, c’en est une autre.

Et même si on ne peut pas prédire la suite de sa saison avec exactitude dès maintenant, on peut quand même dire qu’à son retour d’Europe, l’Américain a repris là où il a laissé.

Hier, à son retour dans la NCAA avec BU, il a aidé son club à prendre la mesure de Northeastern via trois points dans une victoire de 4-3 en prolongation. Il a marqué un but en milieu de match et obtenu deux passes.

Notons que ça va bien pour Hutson, qui domine sur la glace, mais ça va aussi bien pour les Terriers, qui ont 13 gains et 18 matchs cette saison. Ils pourraient jouer tard cette saison, retardant ainsi l’arrivée de Lane au Québec.

Si ça va aussi bien, c’est notamment parce que Hutson a neuf buts et 14 passes (23 points) en 16 matchs seulement cette saison.

Il roule quasiment à 1.5 point par match et clairement, il aura des chances de se battre pour l’obtention du prestigieux Hobey-Baker, remis au meilleur joueur de la NCAA.

L’an passé, il a été considéré, mais sans gagner pour autant.

Chez les Terriers, un seul joueur a plus de points que Lane Hutson cette saison : l’attaquant Macklin Celebrini. Le futur premier choix (potentiel) au repêchage de 2024 a 27 points en 16 matchs.

Sinon, Hutson a plus de points que tout le monde dans son club… et en plus, il travaille sa défensive. Que demander de plus?

En rafale

– Bonne question. Le contrat d’Elias Pettersson va faire jaser.

– Marc Bergevin l’a dit : un club n’a jamais trop de défenseurs.

– Ira-t-il à San Francisco?

– 120 M$ (et plus) pour un entraîneur?