Nick Suzuki comparé à Patrice Bergeron

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Il avait connu des championnats mondiaux juniors difficiles, mais un parcours éliminatoire sensationnel… il était donc difficile de bien évaluer où était rendu Nick Suzuki dans son développement.

Après avoir été très moyen durant le camp de développement annuel, Suzuki allait débuter sa carrière professionnelle à Laval. La très grande majorité des journalistes et des chroniqueurs le pensaient… mais aussi la plupart des directeurs et des entraîneurs chez le Canadien. On reconnaissait tous son talent, mais on croyait qu’il allait avoir besoin de temps pour s’acclimater au hockey professionnel à Laval.

Avec le surplus d’attaquants qu’il y avait à Montréal et avec le premier match professionnel de Ryan Poehling en avril dernier, à peu près tout le monde mettait Poehling devant Suzuki dans son depth chart.

Mais Suzuki a connu un très bon camp d’entraînement et Peohling, un correct. Ce dernier a subi une commotion cérébrale et boom, Suzuki a commencé la saison à Montréal (et Poehling, à Laval).

Hier, Suzuki patinait au centre, sur le top neuf, alors que Poehling avait droit à l’aile gauche sur le quatrième trio.

C’est fou comme ça peut changer vite au hockey!

Face aux Flames, Suzuki a peut-être été le meilleur joueur des siens… et peut-être même le meilleur joueur des deux équipes ensemble.

Il produit environ un point à tous les deux matchs (16 en 35) et le coach lui fait de plus en plus confiance. Il lui donne de plus en plus de responsabilités.