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Dans les coulisses

Norman Flynn: si Caufield et Suzuki jouaient autant que Slafkovsky, ils ne feraient rien de mieux

Cette année, les attentes envers le Canadien de Montréal ne sont pas nécessairement élevées. Le club passe par une période de reconstruction, ce qui laisse de la place aux jeunes.

Kaiden Guhle, Jordan Harris, Arber Xhekaj et Juraj Slafkovsky ont donc eu la chance de commencer l’année en haut, avec les big boys. Et, ils impressionnent.

Guhle joue comme un vétéran.

Harris a l’air d’un gars qui est prêt à faire face à la musique. Il joue très bien depuis le début de la saison.

Ce n’est peut-être pas tout le temps parfait pour Xhekaj, mais il est capable de tirer son épingle du jeu. Il ne paraît pas mal sur la patinoire.

Mais, dans le cas de Juraj… C’est un peu plus difficile. Et, vous savez quoi? C’est ben correct.

Le kid a 18 ans. Il doit poursuivre son adaptation à la LNH et aux patinoires nord-américaines. Présentement, Martin St-Louis le fait jouer sur la quatrième ligne et ne l’utilise pas lors des unités spéciales. L’entraîneur souhaite le voir se concentrer sur son jeu à 5 contre 5 avant de lui donner de telles responsabilités.

Or, le temps de jeu de Slafkovsky en inquiète certains, puisqu’il a encore joué moins de dix minutes hier soir face aux Penguins.

On peut se demander si la recette de St-Louis optimise son développement. Il y en a qui croit qu’il serait mieux pour lui d’aller à Laval afin de progresser, alors que d’autres estiment qu’il est à sa place en haut.

Le débat fait couler de l’encre, récemment. Et c’est normal…

On est à Montréal, hehe. 

Lors de sa chronique hebdomadaire dans Le Monde De Georges sur les ondes de BPM Sports, Norman Flynn a partagé ses inquiétudes au niveau du jeune. À son avis, il doit être placer dans une position plus favorable pour qu’il se développe de la bonne façon, et cela passe par lui donner plus de temps de jeu.

Quitte à réduire le temps de glace de Cole Caufield et de Nick Suzuki en avantage numérique. Parce que selon Norm, les deux jeunes dont je viens de vous nommer « ne seraient pas plus efficaces » que Slafkovsky s’ils jouaient autant que le plus récent premier choix au total du dernier repêchage.

Je vous laisse entendre ses propos :

Ouain. Je ne suis pas très d’accord avec ce qu’il affirme, mais bon.

Dans un sens, il est vrai que Slafkovsky a le potentiel de produire davantage si St-Louis l’utilise comme il le fait avec Caufield et Suzuki. Mais, il n’est tout simplement pas rendu là.

On pare souvent du fait qu’il ne faut pas brûler les étapes avec un jeune et c’est exactement le cas avec Slaf présentement. Je le répète… Mais il a 18 ans! Il va en avoir plus de temps de glace au fur et à mesure que son développement progresse.

En rafale

– Michel Therrien s’inquiète à propos de Slaf, lui aussi.

– Pour les amateurs de paris sportifs :

– Deux anciens chums.

– Bon plan.

– Brandon Nimmo, la solution pour les Jays au champ centre?

Pas fort, Stan.