Notre cerveau peut réduire les effets des analgésiques

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Des chercheurs britanniques et allemands ont découvert que notre cerveau était capable de contrer les effets des médicaments antidouleur, même les plus puissants. 

Ces résultats devraient donc être pris en compte lors des essais cliniques, selon ces chercheurs.
 
Pour la recherche on a placé de la chaleur sur les jambes de 22 personnes en leur demandant d’évaluer la douleur entre 1 et 100. En moyenne elle était de 66.
 
Ces participants ont reçu ensuite un puissant analgésique, le rémifentanil, par intraveineuse. Tous on ressenti un soulagement faisant baisser la douleur à 55 sur 100.
 
Durant toute l’expérience, des images de leur cerveau ont été prises.
 
Ensuite, on leur a dit qu’on allait arrêter l’injection d’analgésique, mais en réalité, ils recevaient exactement la même dose. Pourtant, les participants ont ressenti plus de douleur, faisant monter leur évaluation à 64.
 
Selon ce qu’on a pu constater sur les images du cerveau, certaines zones changent selon les attentes positives ou négatives de la personne. Comme un effet placébo.