Nouvelle piste pour prévenir les fausses couches
Des recherches effectuées auprès de 500 femmes enceintes à la suite d’une fécondation in vitro ont permis de révéler une nouvelle piste dans la recherche pour prévenir les fausses couches.
Des scientifiques de l’Université de Nottingham, en Angleterre, ont découvert que dans près de 80 % des cas de fausses couches étudiés, le développement du foetus lors des premières semaines de grossesse accusait du retard.
Ce retard, constaté dans le premier trimestre de la grossesse, a pu être validé après que les chercheurs aient mesuré le développement physique des foetus.
Les tests ont été faits uniquement sur des foetus conçus in vitro, car ils permettaient ainsi de connaître la date exacte de la gestation.
Les chercheurs ont ainsi trouvé que 78 % des foetus accusant un retard dans les 12 premières semaines de croissance subissent une interruption de grossesse, alors que 98 % des foetus n’ayant pas de problèmes de croissance naissent à terme.
Cette découverte ouvre la voie à plus de recherche dans cette direction, afin que le phénomène des fausses couches soit mieux contrôlé un jour.