Nouvelles stratégies pour les cancers de la prostate peu évolutifs
Les scientifiques tentent de trouver un moyen de distinguer les cancers de la prostate peu évolutifs des cancers agressifs, dans le but de mieux soigner les patients.
Selon The Lancet, de 20 à 40 % des cas de cancers de la prostate peuvent évoluer lentement. Alors, avant de passer à des traitements invasifs, les médecins examinent d’autres possibilités, que ce soit avec des médicaments ou des régimes alimentaires.
Toutefois, le problème est d’abord de distinguer les cancers peu évolutifs des cancers agressifs.
« La problématique actuelle est d’identifier les cancers agressifs, qui menacent la vie du patient, de ceux non significatifs et d’évolution lente. Différencier les deux reste difficile, car le résultat des biopsies identifie le cancer, mais mal son pronostic », explique le professeur et urologue Alexandre de la Taille.
Un médicament habituellement prescrit pour traiter l’adénome de la prostate, le dutastéride, peut ralentir la croissance du cancer, mais il cause d’importants effets secondaires, dont des troubles d’érection et une baisse de libido.
Certains médecins préconisent un changement dans l’alimentation en diminuant les graisses saturées et en augmentant la consommation de poissons gras et de légumes.
Quoi qu’il en soit, des études se penchent sur la question afin d’ouvrir de nouvelles voies dans la lutte contre la maladie.