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Obésité : effets néfastes sur le bébé durant la grossesse

L’obésité maternelle est associée à une inflammation du placenta, qui peut provoquer de l’hypertension chez le bébé.

La mise en place, le maintien et la réussite de la grossesse reposent sur différents mécanismes immunologiques. Un déséquilibre dans ces mécanismes engendre des résultats défavorables durant la grossesse.

Dans une étude publiée dans Advances in Neuroimmune Biology, des chercheurs du Royaume-Uni ont examiné le lien entre l’obésité maternelle et l’inflammation des tissus chez la mère et le poupon.

Due au développement des gènes de cytokines, l’obésité maternelle est associée à une inflammation du placenta.

Il semblerait que les femmes enceintes obèses ont des niveaux élevés d’interleukine-6 (IL-6). Ces derniers se retrouvent également en forte proportion dans le plasma du cordon des bébés, et sont associés à l’adiposité fœtale accrue.

L’adiposité fœtale accrue peut notamment engendrer de l’hypertension et augmenter l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien de l’enfant, une fois adulte.

L’impact négatif de l’obésité maternelle sur la fonction immunitaire de la mère et de l’enfant consiste en une augmentation du risque de prééclampsie (hypertension artérielle gravidique), probablement via l’inflammation de triglycérides.

L’augmentation de l’indice de masse corporelle de la mère est aussi associée à un risque accru de mortalité néonatale du groupe B, l’apparition précoce de streptocoques et un risque accru d’infections des voies respiratoires.

De plus, l’hyperactivité de la fonction inflammatoire à la naissance est liée au développement des maladies allergiques dans l’enfance.