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On ne tient pas compte de la douleur des prématurés

Les bébés prématurés sont souvent soumis à des examens invasifs et on tente trop rarement de minimiser leur douleur.

Piquer une aiguille dans le minuscule talon des bébés prématurés correspond proportionnellement à planter un couteau de boucher dans le pied d’un adulte.
 
Les petits prématurés sont souvent soumis à des tests médicaux invasifs et pour ceux nés au Canada, on soulage la douleur de seulement 36 % d’entre eux, selon Céleste Johnston, professeur en soins infirmiers à l’Université McGill de Montréal et spécialiste de la douleur néonatale.
 
Contrairement à ce que certains croient, les bébés ressentent la douleur et l’expriment, par des grimaces, des yeux fermés serrés, etc. De plus, les examens sur les prématurés font en sorte qu’ils sont moins sensibles à la douleur que leurs petits camarades plus tard, rapporte le journal The Gazette.
 
On préconise maintenant différentes façons de soulager la douleur chez les prématurés qui doivent subir des examens, par exemple en les emmaillotant ou en trempant une sucette dans du saccharose. Toutefois, on a remarqué que le meilleur soulagement provenait de la méthode kangourou, soit le contact peau à peau en plaçant le bébé sur la poitrine de la mère.