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Patrice Bergeron n’avait qu’un remède pour soigner sa blessure

La pire blessure que peut subir un athlète, plus précisément un joueur de hockey, c’est de s’incliner pendant la 7e joute en finale de la Coupe Stanley. Un tel revers demeure imprégné longtemps dans un encéphale puisque l’équipe pour laquelle le joueur en question évolue avait les mains tout près du gros trophée argenté aux gravures importantes. Cet événement s’est produit, il y a quelques semaines, où Patrice Bergeron et son groupe se sont inclinés lors d’une rencontre ultime contre les Blues de Saint-Louis.

Bergy, qui demeure le joueur le plus « parfait » de la Ligue nationale, a pris beaucoup de temps à se remettre d’une défaite aussi rude. Lors des quelques entrevues qu’il a accordées pendant la « canicule », son humeur ne figurait pas à son comble puisqu’il était incapable de guérir cette grosse plaie. Une blessure qui l’a fait souffert plus que la blessure à l’aine qu’il traînait lors de la dernière valse printanière.

Cette défaite fut crève-coeur. Des gars d’expérience comme Zdeno Chara et lui sont pleinement conscients qu’un tel moment ne se présente pas de façon régulière dans la vie d’un joueur de hockey. Ça demeure une facette qui est non négligeable pour des joueurs qui approchent la retraite, surtout pour Zdeno Chara. Ça laisse des traces chez ces grands guerriers-là. Pour s’en remettre, le numéro 37 a certifié qu’un seul remède existait : le temps… et uniquement le temps.

C’est tout ce que je pouvais faire! – Bergeron

En date d’aujourd’hui, Bergeron assure que le deuil est fait… grâce au temps qui s’est écoulé depuis que les Blues ont soulevé le Saint-Graal :

La poussière retombe. On regarde en avant. C’est une déception, c’est dur à avaler de travailler si fort pour cet objectif et de ne pas l’atteindre. Ce serait mentir de dire que ça n’a pas été difficile. Mais on est à un moment de l’été où on doit regarder en avant et être prêts pour la saison. – Bergeron

Après deux mois, il a flushé le petit caca (dixit Derek Aucoin) pour se concentrer sur la saison qui s’en vient.

En rafale