Patrick Roy affirme n’avoir eu aucun contact avec des clubs de la LNH

C’est ce matin que Patrick Roy et Jacques Tanguay ont annoncé officiellement leur départ de Québec. Les Remparts n’ont donc plus de président, de DG et d’entraîneur au moment d’écrire ces lignes.

Les deux hommes ont dressé un bilan « parfait » de leur année, mais ils ont surtout parlé du processus qui a mené à leur départ.

Pour Jacques Tanguay, c’est le fait qu’il était temps de passer le flambeau à d’autres, aux plus jeunes. Et dans le cas de Roy, le fait de gagner a changé le fait qu’il a choisi de ne pas rester comme DG.

Ce n’est pas étonnant.

Mais on va se le dire : ce qui intéressait les gens, c’était de savoir ce qui attend Patrick Roy. Celui qui va partir jouer au golf en Europe dans les prochains jours (avec Jacques Tanguay) a-t-il le goût de la LNH?

Dans les faits, oui, Roy aura toujours envie de coacher. Comme il l’a dit, quand tu es un entraîneur, tu as toujours le sentiment que tu peux aider une formation de hockey.

Mais est-ce qu’un retour dans la LNH est imminent?

Questionné sur le sujet, Roy a affirmé ne pas avoir eu de contacts avec aucune équipe de la LNH par rapport à un poste d’entraîneur dans la LNH. Et il n’avait pas l’air amer.

L’ancien gardien du Canadien et de l’Avalanche n’a donc pas, selon ses dires, été contacté par les Blue Jackets. Rappelons qu’il y a eu des rumeurs avec Columbus dans les dernières semaines.

On peut se demander si les Sénateurs vont le contacter.

En conférence de presse, Roy a aussi affirmé qu’il était conscient que d’être le VP de l’Avalanche (en plus d’en être l’entraîneur) n’était peut-être pas, avec du recul, la meilleure des idées.

Celui qui sait que son départ du Colorado lui fait mal a cependant vanté la qualité des entraîneurs de la LNH et des gens qui aspirent à avoir l’un de ses 32 postes-là dans le futur.

Il a raison… mais il est un bon entraîneur lui aussi.

Il se retrouve donc devant rien du tout pour le moment et cela ne semble pas être un problème pour lui. Peut-être qu’un jour, la bonne offre tombera sur sa table, qui sait?

En rafale

– En parlant des Sénateurs.

– Bon point.

– Marc-Antoine Godin regarde en avant.