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Dans les coulisses

Photos : Mike Babcock a la preuve que même dans un petit marché, il devra être parfait

Hier matin, on a appris que Mike Babcock était encore pris dans une histoire à la Mike Babcock. #Surprise

L’entraîneur des Blue Jackets, qui a pris une pause (il doit sûrement le dire comme ça pour éviter de dire qu’il s’est fait sacrer dehors) de hockey de la LNH dans les dernières années, aurait obligé ses joueurs à lui montrer les photos qu’ils ont dans leur cellulaire.

C’est la gang de Spittin’ Chiclets qui a sorti la nouvelle en premier et depuis ce temps-là, ça prend de grandes proportions.

Paul Bissonnette, qui est à la base de la nouvelle, ne se retient pas. Il a même publié des conversations (sans nommer les gens, évidemment) montrant que plusieurs personnes l’ont informé de la situation et qu’il n’invente pas ça.

Et depuis hier, ça fait jaser.

Bien des gens ont pris la défense de l’entraîneur (incluant le principal intéressé et incluant Boone Jenner, le capitaine des Jackets qui a été cité dans le dossier) en disant que ce n’était qu’un partage de photos sur une base volontaire.

Je ne connais évidemment pas la situation complète. Seuls ceux qui ont vécu le moment avec Babcock (que ce soit à Columbus ou avant) savent vraiment ce qui se passe.

Mais le problème, c’est que la situation se défend bien.

Quand on lit le statement des Jackets, où il est écrit que c’est un partage de photos sur une base volontaire), on se dit que c’est une tempête dans un verre d’eau et qu’il n’y a rien là.

Quand on lit Elliotte Friedman, qui ne semble pas vraiment parler contre Babcock dans son papier sur le sujet, on peut se poser des questions quant à la véracité des accusations portées contre l’entraîneur.

Mais il existe un monde où les gars ne veulent pas parler publiquement contre l’ancien des Mighty Ducks, des Red Wings et des Maple Leafs parce que c’est connu : c’est un tyran. On y a pensé, à celle-là?

Dans les versions officielles, on dit que Babcock a demandé à voir des photos de famille, ce qui est anodin. Avez-vous pensé au fait que si un joueur dit à son entraîneur qu’il ne veut pas lui montrer ses photos de famille dans son cell et que ça se sait, il va avoir l’air cave?

Avez-vous déjà pensé au fait que Babcock a intimidé ses joueurs à fond par le passé et que ses joueurs actuels, sans pour autant être capables de mettre en mots pourquoi ils ne veulent pas montrer leurs photos à Babcock, ne sont peut-être pas à l’aise de le faire?

Même si ce n’est pas, sur papier, une attaque à la vie privée des joueurs en tant que tel, il est dur de dire non à Babcock pour une telle requête sans passer pour quelqu’un qui a quelque chose à cacher.

Je l’ai dit : je ne me suis jamais fait demander par l’entraîneur de lui montrer mes photos. Je ne peux donc pas porter d’accusations – même si plusieurs d’entre vous aurez compris que l’entraîneur n’est pas exactement mon préféré. On va dire ça comme ça pour être poli.

Mais ça démontre une chose : même s’il s’est caché dans un petit marché à Columbus pour son retour, Babcock sera épié cette année. Et j’espère qu’il va se tenir droit parce que j’ai pitié des gars qui jouent à Columbus.

Et je ne dis pas ça parce qu’ils vivent en Ohio : je dis ça parce que les joueurs vivront peut-être l’enfer avec un entraîneur qui ne sait pas comment gérer des êtres humains et qui a visiblement la confiance de ses nouveaux patrons pour faire ce qu’il veut.

N’oubliez pas, d’ailleurs, que derrière tous les commentaires positifs, il y a des anciens joueurs de la LNH qui savent ce qui se passe vraiment avec Babcock derrière un banc.

En rafale

– Une dernière saison en Suède pour Adam Engstrom?

– Ça coûte bel et bien plus cher au Centre Bell qu’ailleurs. [JdeM]

– Dommage.

– Les joueurs du Revolution se révoltent. [JdeM]

– Des nouvelles du bon vieux Craig Rivet.