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Placentophagie : ces mamans qui mangent leur placenta

D’après le New York Magazine, de plus en plus de femmes américaines mangent leur placenta après leur accouchement.

Quelques jours après la naissance de leur enfant, des femmes demandent à récupérer cette partie d’elles-mêmes afin de la déguster séchée en gélules ou cuisinée en soupe.

Certains professionnels américains se seraient même spécialisés dans le traitement des placentas, mettant en place des techniques d’encapsulage pour permettre la consommation.

Les mamans soulignent leur volonté de se prémunir contre les maladies, car le placenta est riche en vitamine B12 et en fer, mais aussi d’éviter la dépression post-partum.

Pour la psychanalyste et auteure de De l’exil à l’enfantement, liens racinaires, liens placentaires, Brigitte Mytnik, c’est surtout pour ces mères une manière de faire le deuil de leur grossesse.

« Les mamans ont parfois le sentiment d’être dépossédées de quelque chose. Le placenta ingéré fait alors office de “réappropriation” du corps », déclare-t-elle.

Pathologique vous direz? Sachez que même des hôpitaux américains ont décidé d’établir des directives légalisant la placentophagie pour permettre aux femmes d’être libres de leur corps, mais faire en sorte que le tout soit réalisé dans la plus grande hygiène.