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Plus de précisions sur les bébés mort-nés

Le taux de mortinatalité pourrait être diminué de moitié si les femmes bénéficiaient de meilleurs soins de santé.

Il n’est pas question ici de poupons mort-nés uniquement dans les pays sous-développés. Une nouvelle étude a été effectuée à Londres et également en Grande-Bretagne, aux États-Unis ainsi qu’en France.  Les résultats indiquent que plus de 2 millions d’enfants sont mort-nés annuellement dans le monde.

L’étude, parue dans la revue médicale The Lancet, a été menée auprès de 200 pays, dont certains sont en voie de développement. Elle a été financée par l’organisme Save the Children, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fondation Bill & Melinda Gates.
 
Les causes de décès sont diverses. Entre autres, on compte les complications lors des accouchements, les infections maternelles lors de la grossesse, l’obésité chez la femme enceinte ainsi que les anomalies congénitales. Cependant, l’OMS précise que le taux de mortalité est « directement lié au manque de soins qualifiés pour la mère et l’enfant au moment de l’accouchement ». 
 
« C’est un scandale qu’il y ait autant de morts avant la naissance, alors que cela pourrait être évité », affirme Joy Lawn, une responsable de Save the Children. Il s’agit là d’un constat alarmant, mais les chercheurs affirment que les données contiennent une marge d’erreur importante, puisque certaines statistiques sont basées sur des estimations diverses.

On estime que d’ici 2020, le taux de mortinatalité sera réduit de moitié, mais les fonds pour y arriver, selon l’ONU, sont évalués à 10 milliards de dollars.