Presque tous les adultes ont un instinct parental

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Même s’ils ne sont pas parents, une forte activité cérébrale distincte se déclencherait chez les adultes lorsque ces derniers voient des images d’enfants.

Toutefois, ce rythme cérébral serait typique aux photos de bébés humains. En effet, l’impulsion biologique qui régit les interactions entre grands et petits serait absente lorsque les adultes examinent des photos d’autres d’adultes ou d’animaux (même celles des bébés animaux).

C’est ce qu’a dévoilé dans la revue NeuroImage une étude réalisée auprès de sept hommes et neuf femmes par des chercheurs des National Institutes of Health en Allemagne, en Italie et au Japon.

C’est grâce à un scanneur et à la résonnance magnétique que l’activité cérébrale des participants a été enregistrée. Ces derniers ne devaient ni bouger ni parler.

Il a été noté qu’à la vue d’images de bébés, trois parties du cerveau s’activaient plus fortement et automatiquement qu’à l’observation d’autres photos. Cela démontrerait une volonté à vouloir s’occuper d’un enfant, pensent les chercheurs.

Le cortex prémoteur et préverbal (impulsion du cerveau précédant la parole et le mouvement), le gyrus fusiforme pour la reconnaissance faciale (traitement des informations du visage) et l’insula et le cortex cingulaire (émotion/récompense) sont les trois régions en question.

Les résultats de cette étude soulèvent la possibilité que l’observation plus profonde de cette activité cérébrale donne un aperçu de la raison pour laquelle ce qui semble être un instinct parental chez la majorité des adultes n’est pas fonctionnel chez tous, et du fait que certains ne le développent pas ou que d’autres négligent ou maltraitent un enfant.