Propos inquiétants: Normand Brathwaite s’excuse

Crédit: Serge Cloutier

Je t’aime beaucoup, ça m’a inquiété…

Invité à l’émission Dans le blanc des yeux, animée par Sophie Durocher, Normand Brathwaite a tenu des propos qui ont suscité des réactions et été jugés inquiétants par certaines personnes.

Preuve que ces propos n’ont pas laissé tout le monde indifférent: lors de son dernier épisode du concept Le beau dimanche de Jeannot, Jean-Sébastien Girard a relancé Normand Brathwaite à ce sujet.

Contexte et inquiétudes exprimées

«Tout le monde a entendu cette phrase: Je ne vais jamais bien. Tu vas rarement bien dans la vie, bon, j’espère que tu peux mettre ça en perspective, parce que ça m’a inquiété, parce qu’on se connaît quand même depuis longtemps. Je t’aime beaucoup, ça m’a inquiété de savoir que tu étais peut-être toujours malheureux. Alors remets ça en perspective», demande l’animateur à son invité, visiblement soucieux de remettre les choses en perspective et d’obtenir une réponse plus rassurante.

Il clarifie ses propos et fait le point sur son état

«Ok, je veux juste dire… premièrement m’excuser, parce que le public, il a d’autres choses à faire que d’écouter mes états d’âme (…) mais… je suis quelqu’un qui… il y a des bouts où ça va bien, puis, il y a des bouts où ça va moins bien (…) ma pharmacienne et ma psychologue me disent toujours: Tu es une personnalité publique, donc tu vas t’en sortir, si quand tu es bien, tu dis: Je suis bien, on a du fun, puis si tu n’es pas bien, il faut que tu le dises (…) je pense que c’est important de le dire, mais sauf que, des fois, tu as une journée où la phrase dépasse ce que tu penses vraiment, et je m’excuse de dire: Je ne suis jamais bien, ce n’est pas ça que je voulais dire, ce que je veux dire c’est que: je ne suis jamais bien (rires) ce que je veux dire, c’est que je ne suis jamais bien, mais donne-moi deux verres de vin et un band avec des filles, j’ai du fun en c*lice, c’est ça que je voulais dire», réitère-t-il, alors que Jean-Sébastien mentionne que Brathwaite a ses propres moyens d’évasion.

«Je ne fais pas pitié», ajoute Normand, suivi de l’hôte qui avance qu’il est peut-être simplement un être mélancolique.

«Il y a des gens qui sont de bonne humeur tout le temps, puis c’est parfait (…) c’est juste ça que je voulais dire: je vais bien», déclare-t-il en conclusion au sujet de son état mental, des propos qui devraient en rassurer (et soulager) plus d’un.

Au bout du compte, Normand Brathwaite a tenu à remettre les pendules à l’heure: oui, ses propos ont pu inquiéter, mais en s’excusant et en parlant ouvertement de sa santé mentale, il rappelle surtout à quel point ces enjeux demeurent importants. Ses prises de parole s’inscrivent surtout dans une démarche de transparence avec son public.

Retour sur d’autres propos marquants

Rappelons qu’invité au podcast Le Temps d’une Bouffe, il s’était ouvert sur plusieurs aspects marquants de sa vie, notamment sur les événements qui ont failli lui coûter la vie et ses années de dépression.

«Je ne voyais pas le bout, parce que je me disais: Si j’arrête, je vais leur devoir des shows. Je ne peux pas arrêter, je ne peux pas dire, au milieu de Piment fort… J’ai beaucoup de respect puis d’admiration pour Jean-Philippe Wauthier, qui dit, à un moment donné: Je ne peux plus. Parce que, tu sais, c’est une roue (…)», avait-il affirmé en évoquant la dépression.

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Nous souhaitons à Normand beaucoup de bonheur, de douceur, de sérénité et, pourquoi pas, une foule de moments qui riment avec vin, band et femmes, pour la suite.

Capture YouTube @Le Temps d’une Bouffe