Provoquer l’accouchement ou pas?

Crédit:

En 1990, 9,5 % des accouchements étaient provoqués, tandis qu’une étude récente affirme qu’aujourd’hui, ce taux pourrait aller jusqu’à 44 %. Le phénomène est devenu si commun qu’il est banalisé, mais il fait se rappeler qu’il est quand même associé à certains risques.

Seulement 5 % des bébés arrivent lors de leur date prévue d’accouchement, alors il faut plutôt voir la chose comme une « période prévue d’accouchement », qui peut se situer entre la 37e et la 42e semaine.

C’est pourquoi les autorités en santé recommandent qu’à moins d’une condition médicale, un accouchement ne devrait pas être provoqué avant 39 semaines, et que jusqu’à 42 semaines, il est probablement mieux de laisser faire la nature, selon Babble.

De bonnes raisons pour provoquer :

– À l’approche de la 42e semaine, le bébé pourrait devenir trop gros, et le placenta pourrait ne plus être efficace.
– Les eaux sont crevées, mais il n’y a pas de progression de l’accouchement.
– Le bébé arrête de grossir.
– Il n’y a plus assez de liquide amniotique.
– La mère développe une prééclampsie.

Les risques :

– Un accouchement provoqué risque beaucoup plus de se terminer en césarienne d’urgence.
– Il y a un risque accru d’infection pour la mère et le bébé.
– Le bébé risque plus de manquer d’oxygène et de se trouver en détresse respiratoire.
– Il y a un plus grand risque d’hémorragie.