Quand bébé tombe malade avant de partir en voyage

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(chronique)

Après plusieurs mois de planification, j’étais tellement excitée que les vacances arrivent enfin! Il était 20 h. J’attendais que mon bébé s’endorme pour finaliser les bagages, car notre départ pour l’aéroport était prévu pour 4 h du matin. 

Mais, l’imprévu arriva… À 21 h, ma petite, qui dormait depuis une trentaine de minutes, se réveille en hurlant. En rentrant dans sa chambre, je la trouve couverte de vomi. NON. J’espère l’indigestion, mais je pense trop fort au mot que personne ne veut entendre : GASTRO.

Elle n’arrive jamais au bon moment, right?

Je paniquais… je lavais mon bébé dans la douche en pleurant ma vie pendant que mon chum tentait de me rassurer, mais je voyais bien dans ses yeux qu’il commençait à être nerveux aussi.

RE-VOMI.

Moi qui suis habituellement en contrôle de la majorité des situations, je sentais que ma détresse le déstabilisait. Qu’est ce qu’on allait faire? Partir quand même? Annuler? Je réalisais que de n’avoir pas pris d’assurance annulation était une mauvaise idée. BRAVO.

Pourtant, notre fille aînée était toujours malade pendant nos voyages. Toutes les fois avant ses 5 ans. Elle avait l’habitude de faire des convulsions fébriles lors d’épisodes de fièvre intense. Je me rappellerai toujours cette fois, à Cuba, à 3h du matin, quand elle s’était mise à trembler avec les yeux « dans le beurre ». C’était notre première expérience avec ce phénomène.

Est-ce que sa petite soeur avait la même malédiction?

À cause de ces expériences passées, est-ce que je paniquais trop aujourd’hui?

Heureusement, tout s’était bien terminé cette fois-là, mais cet épisode m’avait laissé un traumatisme qui resurgissait quand mes enfants étaient malades. J’avais peur du moindre bobo. J’angoissais et je n’étais plus moi-même.

C’était frustrant aussi, car en Madame Organisatrice que je suis, j’avais tout planifié jusqu’au plus petit détail. TOUT, sauf ça.

Je n’étais pas capable de réfléchir. J’oscillais entre y aller ou annuler. Je focussais uniquement sur le « pourquoi ». Mes plans étaient solidement chamboulés et c’était tout ce à quoi je pensais…

C’est finalement suite aux conseils tardifs d’une amie infirmière insomniaque et du 811*, qu’on a décidé de partir pareil. Mon amoureux se faisait rassurant : dans 24h ce serait réglé et on allait être au chaud. Il avait réussi à éteindre mon angoisse.

Mon copain a eu raison (il va être content que je dise ça). Le trajet s’est bien déroulé, mais il a fallu 2 jours à mon ti pou pour se remettre sur pieds. Ce qui a donné le temps à la plus grande de… l’attraper! La grande qui a d’ailleurs vomi sur le monument des morts de la place publique de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. #ohwell

Donc la prochaine fois qu’on part en vacances en famille, inutile de surcharger les journées avec une tonne d’activités car, avec des enfants, les plans VONT changer! Peut-être aussi partir plus longtemps question de prendre le temps de décrocher et de s’adapter aux imprévus.

Car, même avec la meilleure planification, il est impossible de tout prévoir n’est-ce pas?

Bonne vacances!