Quand la fessée devient quotidienne
Donner la fessée ou une claque à notre enfant peut être si subtil, ou encore trop ancré dans notre quotidien, que nous ne nous en rendons même plus compte. C’est ce que vient de soulever une expérimentation de la Southern Methodist University de Dallas.
Réalisée auprès de 37 familles, elle consistait en ce que la mère enregistre volontairement ses interactions avec ses enfants durant la soirée, et ce, pour 6 jours. Les résultats présentés sur le site SMU Research en surprendront plus d’une.
Les enregistrements comprenaient au final de 12 à 36 heures de matériel par mère et l’on y comptait des moments du quotidien familial, tels la préparation du souper ou le bain des enfants.
Bien que les mamans ne soient pas à proprement parler violentes, elles auraient souvent recours aux punitions corporelles, selon les observations. Par exemple, on a relevé 11 fessées données à un enfant de 3 ans qui se chamaillait sans cesse avec sa sœur.
Cette recherche unique en son genre a permis de mieux comprendre l’escalade des événements qui mène à la claque ou à la fessée, ce qui pourra sûrement relativiser le débat sur les punitions corporelles que nous connaissons.