Quand le sommeil gruge les bienfaits du sport
Une recherche, menée auprès de 6 000 Américaines, a permis de découvrir qu’un sommeil peu réparateur annule tous les bienfaits de l’exercice physique, même si la pratique d’un sport est reconnue pour diminuer le risque de cancer du sein.
Ainsi, les femmes qui dorment moins de sept heures par nuit voient le risque de recevoir un diagnostic du cancer du sein 47% plus élevé que celles qui dorment plus de huit heures par nuit.
« L’activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon. Mais un trop court sommeil semble produire un effet inverse sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques, c’est pourquoi nous avons regardé comment il (le sommeil) pouvait affecter le lien activité physique/risque du cancer », a expliqué l’auteur de cette recherche, le Dr James McClain.
D’autres études avaient prouvé que le manque de sommeil était associé aux maladies cardiovasculaires, à l’obésité et au diabète.