Quand ne pas réagir
Il est primordial de laisser à son enfant un « jardin secret », c’est-à-dire lui donner le droit de ne pas tout vous dire. Certains mensonges sont également normaux et font partie de son développement, ceux qui relèvent de ses petites fabulations, par exemple. D’autres mensonges « utilitaires » qui ne sont pas inquiétants : ceux pour se défendre (il ment pour ne pas révéler qu’il a eu une mauvaise note à l’école) ou de mise en valeur.
Il ne faut pas faire un drame de ces mensonges, s’ils sont occasionnels. Si les parents réagissent trop fortement à un mensonge de défense, par exemple, l’enfant sera poussé à cacher la vérité à nouveau.
Quand réagir
Ça peut devenir plus inquiétant si en plus des mensonges, l’enfant ne réagit pas, ne dit rien, a perdu son sens de l’humour… On peut lui demander directement ce qui ne va pas, ou utiliser des exemples fictifs pour essayer de le faire parler plus de son problème.
Si l’enfant fait des mensonges répétés qui transgressent les règles, cela peut aussi dénoter un problème de communication avec autrui, indique Mme Castro.