Roman Polanski veut retourner aux États-Unis

Il semble que le réalisateur Roman Polanski en ait assez d’être un fugitif et qu’il souhaite affronter les charges qui pèsent contre lui en sol américain, et clore le dossier une fois pour toutes.

Rappelons les faits.

En 1977, alors accusé d’agression sexuelle sur une mineure de 13 ans, Roman Polanski conclut prétendument une entente avec un procureur afin de passer 48 jours derrière les barreaux pour mettre un terme à l’affaire. Un juge entérine l’entente, et Polanski passe alors 42 jours à la prison de Chino avant d’être libéré. À sa sortie, le juge Laurence Rittenband renie l’entente initiale alléguée et affirme que Roman Polanski doit payer pour son crime avec plusieurs décennies privé de sa liberté, rappelle TMZ, soit une cinquantaine d’années en prison.

C’est alors que Polanski décide de partir pour l’Europe.

Le réalisateur passera également 344 jours aux mains de la justice suisse, avant de voir une cour européenne trancher en sa faveur.

Maintenant âgé de 83 ans et visiblement fatigué de son statut de fugitif et de paria, Roman Polanski demande par l’entremise de son avocat Harland Braun que la cour supérieure de Los Angeles entérine une fois pour toutes l’entente initiale et accepte en preuve une transcription menant à celle-ci.

Si un juge accepte la requête, Roman Polanski pourrait alors finalement voyager en toute liberté aux États-Unis et à travers le monde.

TMZ rapporte également que Polanski souhaiterait visiter la tombe de sa femme Sharon Tate, victime de Charles Manson et sa triste bande en 1969, et voir sa fille qui réside en Angleterre.

Roman Polanski pourrait donc se présenter aussi tôt que la semaine prochaine devant les autorités américaines, ce qui ne se ferait pas sans bruit.

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